
Adopter un chien est devenu un vrai parcours du combattant.
Où trouver un chiot en France ? Les 2 écueils principaux que vous allez rencontrer dans l’achat d’un chien sont liés… au big data et à notre très chère liberté d’expression (je vous laisse interpréter comme vous le souhaitez le sens de « chère » !!!).
Le big data ou le syndrome de la barbe qui pousse et du temps qui passe
Vous l’aurez compris, si vous êtes à la recherche d’un chien, il va falloir vous armer de courage et surtout de patience et de ténacité.
Cela peut paraitre incroyable mais dans cette ère du partage de l’information que permet internet, la tâche semble de plus en plus ardue !
En commençant votre recherche le cœur joyeux imaginant déjà votre compagnon à 4 pattes gambadant à vos côtés, vous serez d’abord agréablement surpris de voir le choix qui s’offre à vous. Là, tout de suite, en quelques clics, ce site de petites annonces vous promet plus de 6.000 chiots disponibles, tel autre, 4.000.
En fait vous allez vite déchanter : cette profusion d’offres est LE premier problème. Par où commencer ? Comment orienter mon choix ? Quelle différence entre tel et tel élevage ? Entre tel et tel chien ? Pourquoi de telles différences de prix ? Rassurez-vous, vous n’êtes qu’au début de vos surprises !

Et vous allez vite le comprendre en essayant de joindre les vendeurs de chiens… Numéros injoignables (personne ne répond), réponses agacées (style qu’est ce qu’ils m’emm…… ces clients !) et parfois (trop rarement) policées mais avec un premier constat : 70 % des annonces sont « bidonnées » ou a minima pas mises à jour. En gros les chiots proposés à la vente ne le sont plus… car déjà vendus… mais bon voilà, c’est apparemment trop compliqué de mettre les annonces à jour…
Dans cette première mauvaise expérience et des accueils souvent pour le moins peu professionnels, vous allez sans doute commencer à vous interroger sur qui se cachent derrière ces annonces ? Vous faites bien. Mais ce qui suit ne va pas vous rassurer…
Le marché de la vente de chiens est normalement très réglementé… normalement… mais bon voilà à force de faire des exceptions dans tous les sens qui sont autant de règles incontrôlables ou de noyer les professionnels de révisions des règlements applicables aux élevages : c’est devenu au fil du temps une vraie jungle. On le doit beaucoup aux associations dites de « protection animale » (voir ci-après le 2ème écueil) et à l’esprit fort chagrin (et bien français) du « c’est toujours mieux dans l’assiette du voisin » et « je vais lui expliquer comment bien faire son métier ».
Entre les particuliers qui en font un business sans offrir les garanties offertes par les professionnels (garantie de conformité par exemple) et surtout sans avoir à faire face aux coûts de structures induits par la réglementation régissant les élevages canins, les professionnels où comme partout, il y a des bons et des moins bons, les revendeurs de chiens qui font de la ramasse (c’est-à-dire vont acheter des portées chez des particuliers pour les revendre au prix fort) ou font de l’importation (parfois illégale…), je vous confirme que c’est une vraie loterie doublée d’un parcours du combattant. En réalité vous ne savez pas vraiment la qualité de ce que vous achetez et à qui vous l’achetez… sauf à adopter quelques règles simples que nous verrons ci-après.
Bref, vous voilà avertis : les annonces ne sont pas du tout vérifiées (disponibilité, identité et qualité du vendeur).
Mais attendez, vos problèmes ne font que commencer…
La liberté d’expression ou comment donner de la confiture à des cochons…
Notre beau pays est fier de son héritage historique qui voit la liberté d’expression comme un droit fondamental inscrit dans la Constitution. J’en suis, me concernant, de moins en moins fier !
Avec l’avènement des réseaux sociaux, la liberté d’expression s’est dénaturée. Cachés derrière leurs écrans les abrutis tapent frénétiquement sur leur clavier pour se donner l’impression d’exister. Ils documentent leur vie sur les réseaux espérant ainsi lui donner un sens. Ils s’expriment sans posséder le savoir pour le faire (et aussi, sans penser qu’une opinion peut blesser). Des « meutes numériques » se dressent un peu partout avec pour point commun de vouloir régenter la vie d’autrui « ne mangez plus de viande ! », « ne roulez plus en voiture ! », « ne prenez plus l’avion ! », « n’achetez pas de chien ! », etc…
Les experts se font discrets et reconnaissent volontiers qu’ils ne savent pas tout, pendant que les idiots pérorent et ont un avis tranché sur tout.
Les « pseudos écologistes » sont en pointe dans ce domaine ; véritables intégristes de la (non-)pensée moderne.

Vous l’aurez compris : après le « on vous culpabilise à tout va », si cela ne suffit pas, on vous fait la guerre avec des appels à la haine et au lynchage public sur les réseaux sociaux…
Certains sont plus extrêmes encore. On s’introduit dans les élevages ou les abattoirs pour les saccager, on taggue le mur des animaleries. On répand des rumeurs, des accusations gratuites, des approximations alarmistes éhontées… (et nos enfants nous imitent harcelant certains de leurs camarades les poussant pour certains jusqu’au suicide).
Ces individus pour lesquels je n’ai qu’un profond mépris teinté de tristesse répondent parfaitement à la définition de fondamentalistes. Ceux sont pour la plupart des « dogmatiques » avec lesquels il est impossible de discuter, et qui pour beaucoup versent dans le « complotisme ». Et oui, l’humanité n’est jamais allée sur la Lune et Bill Gates a créé le COVID-19. Oui, bien sûr…
C’est, aujourd’hui, la liberté d’expression dont se targue notre nation. Un droit dénaturé car ceux qui l’utilisent n’y voient pas que, comme toute chose précieuse, ce droit doit être utilisé avec parcimonie, à bon escient.
Mais voilà, donner ce droit magnifique à des décérébrés en fait un poison qui délite notre société où le « vivre ensemble » est prêt à s’écrouler sous les coups de butoirs de la haine facile et bien-pensante. Cachés derrière leur écran, protégés par notre constitution, ils savent qu’ils ne risquent rien… détestant le misérable de leur vie, ils en font donc profiter la terre entière… sympa… mais pathétique, non ?
Le monde du chien n’échappe pas à la règle.
Il y a une sorte d’engouement naïf à vouloir trouver une bonne cause pour justifier de la qualité de sa propre existence. Quoi de mieux que de s’introniser « défenseur des animaux »… !
Et donc partant de ce constat, si vous cherchez des informations sur internet, attention ça pique ! De quoi vous passer l’envie d’acheter un chien.
Entre ceux pour qui le simple fait de détenir un animal de compagnie est de l’exploitation animale (y’a pire je pense…) et ceux qui sont là pour flinguer la concurrence avec des arguments chocs : « tel éleveur, c’est pas un vrai éleveur, c’est un marchand de chiens », vous trouverez toute la palette pour (ne pas) vous faire une idée sur la question !
Florilège. Il y a ceux qui vont vous culpabiliser d’acheter un chien au lieu de l’adopter en refuge (oubliant de préciser que l’adoption en refuge c’est loin d’être gratuit) ; ceux encore qui vont vous dire que les éleveurs professionnels c’est moins bien qu’un éleveur particulier (oubliant de dire que le professionnel est contrôlé, le particulier ne l’est pas) ; ceux encore qui vont vous dire qu’un éleveur qui élève plusieurs races n’est pas un bon éleveur (on ne sait pas vraiment pourquoi mais bon à défaut d’arguments les propos sont souvent véhéments) ; ceux qui vous mettent en garde contre les chiens d’importation (ben oui c’est vrai, en Allemagne ou en Grande Bretagne, c’est des « buses » et ils ne savent pas élever des chiens… même s’il y a de vrais problèmes dans certains pays de l’Est) ; ceux qui vous promettent monts et merveilles en terme de tares génétiques si vous n’achetez pas chez eux ; ceux qui s’insurgent de la marchandisation du chien mais qui, tout en se déclarant éleveur, ont un emploi salarié à côté (c’est sûr qu’il y a moins de stress à faire bouillir la marmite que ceux qui ont le courage de vivre de leur passion) ; etc…

Acheter un chien est devenu un acte politique. En achetant un chien, et en fonction de comment et où vous le ferez, vous prenez parti… et pourriez bien être pris à parti pour votre choix.
Vous pensiez que choisir un chien serait un acte de plaisir : loupé !
Le résultat de tout cela, c’est qu’il y a de moins en moins d’éleveurs. Mis à l’index : ils se cachent, sont tout de suite sur la défensive (ça justifie pas l’accueil téléphonique…). Il est quasiment devenu impossible de s’installer en élevage canin. Merci les pseudo-protecteurs de la défense animale : vous venez d’ouvrir grandes les portes de l’économie souterraine… où le bien-être animal n’a aucune place.

Comment choisir son chiot : qu’est ce qui est vraiment important ?
Revenons aux fondamentaux, voici les quelques conseils vraiment utiles dont vous avez besoin.
Commencez par oublier ces pseudos connaisseurs qui vous conseillent de surtout voir le père et la mère du chiot avant d’acheter… qui vous dit que les animaux que l’on va vous présenter sont bien les parents du chiot ! Et en plus réellement, quelle importance ? Me concernant je n’ai pas choisi mon conjoint en regardant la « tronche » de mes beaux parents… alors je ne vois pas vraiment pourquoi j’irai voir les parents de mon futur chiot pour le choisir. Ceux qui vous donneront ce conseil n’y connaissent tout simplement rien : et oui certains caractères génétiques « sautent » les générations. En clair, les parents peuvent être magnifiques et correspondre parfaitement au standard de la race choisie… et le chiot ne sera pas forcément « top »… Mais encore une fois, est-ce cela le plus important ? Posez-vous la bonne question : pourquoi voulez-vous un chien ? Si c’est simplement pour avoir un compagnon à 4 pattes c’est-à-dire un animal de compagnie, arrêtez de chercher une bête à concours ! C’est ce que j’appelle le syndrome du catalogue : on veut ce qui est décrit comme le meilleur même si ça ne correspond pas à notre besoin. De toute façon, votre chien sera pour vous le plus beau du monde… et il n’y a que ça qui compte !
Important : le choix de la race doit correspondre à ce que vous attendez de votre chien de compagnie : pot de colle ou canaille ? Vous trouverez sur internet des fiches de races qui, pour une fois, sont souvent des informations exemptes de jugements péremptoires. C’est à mon sens le principal critère une fois qu’on est décidé à acheter un chien, c’est-à-dire une fois qu’on s’est assuré que l’on pouvait :
- accueillir le chien dans de bonnes conditions
Souvent on pense qu’il faut de l’espace, voire un jardin (et oui le sempiternel jardin que l’on voit dans tous les conseils sur internet !) : soyons clair, ce n’est pas l’essentiel ! Ce qu’il faut, c’est surtout avoir du temps à passer avec votre chien. Si votre jardin est clos, votre toutou va vite s’en désintéresser pour faire le pied de grue à votre porte : ce qui l’intéresse, c’est passer du temps avec vous (ou aller fureter ou jouer avec ses congénères (et dans un jardin clos, pas beaucoup de nouveauté à attendre…)).
- s’offrir le chien
Le prix doit rentrer dans votre budget et vous devez penser au coût futur de l’alimentation et des soins vétérinaires. Attention un budget alimentation entre un chihuahua et un cane corso n’a rien à voir ! Il est normal qu’il y ait de grosses différences de prix à l’achat entre les races ; différences qui s’expliquent, d’une part, par leur prolificité : les malinois font souvent des portées de plus de 7 chiots et les font sans difficulté, quand un bulldog anglais n’en fera qu’1 difficilement avec césarienne (coût vétérinaire), d’autre part, du fait de l’offre et de la demande : les races « à la mode » et tendances sont plus chères (les akita par exemple) tout comme les races connues mais pour lesquelles il y a peu d’offres (les boxers par exemple).
Enfin, il est toujours moins risqué d’adopter un chiot après 9 semaines mais si possible avant 11 semaines. C’est un bon compromis entre le risque sanitaire (plus important à 8 semaines) et la fin de la phase d’imprégnation qui permet une bonne sociabilisation (entre 12 et 15 semaines selon les races). Toutefois adopter un chiot à 8 semaines ou à 4 mois n’est pas un problème en soi : c’est juste un risque légèrement plus important (à 8 semaines, maladie ; à 4 mois, sociabilisation incertaine).
Dernier point quand vous irez récupérer votre chiot : un chiot n’est normalement pas craintif, s’il est réveillé (ça dort beaucoup ces bestioles), il doit venir naturellement vers vous (style « tiens un nouveau compagnon de jeu »). C’est le signe d’un chiot équilibré et « bien dans sa tête », c’est-à-dire correctement sevré de sa mère, qui n’a pas subi de mauvais traitement.
Comment acheter un chien ? Où acheter son chiot ?
Certains esprits chagrins diront qu’il suffit tout simplement de rendre dans un élevage de chiens pour acheter son toutou. A ceux là, je dirai qu’il faut bien commencer par les trouver (comment ? par internet !) et s’assurer qu’ils ont des chiots. Et penser qu’aller dans un élevage canin est la quintessence des précautions à prendre est tout simplement… stupide ! Il suffit pour s’en convaincre de regarder l’actualité judiciaire qui regorge d’exemples d’élevages fermés administrativement pour soit mauvais traitement, soit importation illégale. Il existe de nombreux élevages « vitrines » qui d’ « élevage » n’ont que le nom.
En fait de ce qui précède, vous aurez moins de risque en passant par un tiers garant.
Certains vont « hurler » mais devant la jungle que constitue le marché du chiot, le plus simple est peut être d’aller dans une enseigne nationale d’animalerie type Truffaut ou Animalis. Ces enseignes sont tellement contrôlées (et ont tellement à perdre en cas de scandale (d’où l’intérêt d’une enseigne nationale)) que vous saurez réellement ce que vous achetez : à vous de voir si cela vous convient. Le problème de ces enseignes c’est souvent le choix extrêmement limité (souvent qu’une dizaine d’individus par magasin) et le fait que vous ne pouvez pas échanger avec l’éleveur.
Il est aussi possible de se rendre sur un salon du chiot mais les organisateurs ont souvent un simple rôle de mise en relation (comme une plate-forme de petites annonces) entre le public et les éleveurs canins. Toutefois ce choix n’est pas dénué d’intérêt : d’une part, organiser un rassemblement d’animaux carnivores domestiques est très réglementé en France, d’autre part, étant « visibles » ils font l’objet de toutes les attentions notamment des services de l’Etat qui les contrôlent très régulièrement. Tous les organisateurs ne se valent pas (a priori, certains sont vraiment très peu regardants sur les éleveurs ou vendeurs qui s’inscrivent) mais, dans le milieu, il se dit que les salons Ioupsi & Joke sont les plus « propres » (ce qui ne les empêchent pas de se faire régulièrement matraqués sur les réseaux sociaux). J’ai d’ailleurs repiqué certaines informations sur leur page « pourquoi les salons du chiot font ils polémiques ? » (enfin une page où s’exprime un vrai point de vue construit et argumenté, et pas seulement des statements aussi creux qu’ils sont accrocheurs !).
Toutefois, entre le député DOMBREVAL qui promet d’interdire les ventes en salons, en animalerie et sur les sites internet généralistes (comprenez les sites de petites annonces) et les associations dites de « protection animale », les choses ne devraient pas s’arranger !
Comment pourra-t-on faire alors ? Il n’y a à ce jour qu’un seul site internet qui engage sa responsabilité en tant que tiers-garant, il s’agit du site chiot-et-chaton.fr. Déjà, plutôt bon signe, sur ce site on ne vous annonce pas 5000 chiots dispos mais quelques centaines seulement et il facile de vérifier leur réelle disponibilité par un système SMS rapide et sécurisé. Ce site se dégage vraiment de la concurrence par beaucoup d’aspects : sélection des éleveurs avec un contrôle sur pièces, possibilité d’échange avec l’éleveur en amont de la réservation, sécurisation des fonds versés jusqu’à la prise en charge du chiot, extension de garantie…
Alors toujours prêt(e) à adopter un chiot ?

20 réponses sur « Acheter un chien en France : mission impossible »
Et oui comme beaucoup de secteurs d’activités quand on y met le nez (ici la truffe !), on s’aperçoit rapidement qu’il s’agit d’un vrai panier de crabes !
Bon article (un tantinet polémique quand même !!! style « le pousse mon coup de gueule »).
L’eau a un peu coulé sous les ponts. C’était déjà difficile avant mais comme le prévoyait l’article en 2020 (assez visionnaire) la loi n° 2021-1539 du 30 novembre 2021 visant « à lutter contre la maltraitance animale » est venu apporter son lot de contraintes supplémentaires avec l’interdiction de ventes d’animaux domestiques en animalerie à partir du 1er janvier 2024. Le décret n° 2022-1012 du 18 juillet 2022 relatif à la protection des animaux de compagnie a, quant à lui, scellé le destin des salons de vente de chiots qui deviendront impossibles dès le 1er octobre 2022.
Dans la grande déresponsabilisation collective, les adoptants devront en effet, et dorénavant, signer un acte d’engagement au moins 7 jours avant l’achat. Prochaine étape : interdire la vente de chiots pour qu’il n’y ait plus d’abandon ? Et pourquoi plus de voiture pour qu’il n’y ait pas d’accident ?
Dans le même ordre d’idée, les petites annonces en ligne devront subir de nouvelles contraintes avec clairement une mise à l’index des éleveurs pros (qui devront déclarer le nbre de femelles reproductrices détenues).
En même temps, les plus grosses plates-formes de petites annonces continuent à rigoler : elles ne respectaient déjà pas la législation de 2015… alors celle de 2022, vous pensez bien que… bon vous aurez compris. Le papier parlementaire ne refuse pas l’encre, mais vu que l’administration n’a plus de moyens de contrôles… bref il va encore couler de l’eau sous les ponts avant que cette nouvelle réglementation soit réellement appliquée (10 ou 15 ans à vue de nez !).
Grâce à toutes ces merveilleuses mesures directement écrites par les lobbies animalistes et votés sans ciller par nos parlementaires (voir à ce sujet les éditos du SYNAPSE aussi un peu acides), on commence à assister, logiquement, au renforcement du marché opaque et non contrôlé.
Maintenant les animaux se vendent sur des réseaux sociaux dans des groupes fermés ou en MP (messages privés). Style je mets juste une photo avec un petit commentaire « Oh j’ai eu une merveilleuse portée de Berger australien. Qu’est ce qu’ils sont beau ! »… et le tour est joué (il ne s’agit nullement d’une petite annonce de vente de chiots).
Bref beau retour en arrière : en fermant les canaux de vente contrôlables (animalerie, salons de vente) et en imposant des contraintes hors normes aux plates formes de petites annonces, cela est devenu une vraie jungle ! Alors oui, difficile d’être certain de ne pas se faire arnaquer dans ces conditions.
Salut,
C’est vrai que c’est devenu un peu la galère. La réglementation n’aide pas. Je dois adopter un chiot beagle donner gratuitement par un particulier. Il me demande de lui présenter un « certificat d’engagement et de connaissance chien ». Que qu’est ce ? où est que je peux me le procurer ?
J’ai vu des modèles gratuits en téléchargement libre mais ça a pas l’air de correspondre. La personne qui me donne le chien (il s’en sépare pour cause de séparation) est pas éleveur et il est aussi paumé que moi. Il a juste vu sur le site service public que s’il voulait donner son chien il devait me demander ce certificat d’engagement chien sous peine d’amende !
A priori, c’est nouveau et c’est obligatoire depuis le mois d’octobre…
Bref oui, bien d’accord avec vous, adopter un chien en France c’est devenu mission impossible !
Si vous avez une idée ?! Merci d’avance de votre réponse.
Bonjour Fred,
Il est vrai qu’il y a pas mal de confusion autour de ce certificat d’engagement et de connaissance… l’Etat n’y est pas étranger ! Après avoir publié une loi « usine à gaz » le 30 novembre 2021, attendu le 18 juillet 2022 pour publier le premier décret d’application qui fixait notamment la date du 1er octobre 2022 comme date d’entrée en vigueur de l’obligation pour l’acquéreur de chien de souscrire à ce certificat d’engagement et de connaissance… le ministère a bien évidemment attendu mi novembre (soit 1 mois et demi après le début de l’entrée en vigueur) pour en préciser le contenu et les modalités de délivrance… Pourquoi ne sommes nous pas surpris ?
En tout état de cause, cette instruction ministérielle par son retard a permis aux fausses informations de circuler sur le net. Bref une chose à retenir : les PDF en téléchargement libre n’ont aucune valeur. Vous pouvez trouver le certificat d’engagement et de connaissance chien en cliquant ICI.
Bon j’avais découvert ce forum par hasard, et vu qu’il est pas mal question de chiot-et-chaton.fr dans l’article, ça m’a donné envie d’aller voir.
franchement je trouve que publier prend du temps. refaire à chaque fois les descriptions, les photos individuelles etc… et puis la commission, je pige pas trop la valeur ajoutée. si je vends en direct je garde tout. et j’ai eu zéro appel, donc bon… j’suis pas convaincu.
D’un autre côté j’ai un peu l’impression de passer à côté de quelque chose : le site est très complet et existe depuis plusieurs années… donc si ça marchait pas, ça aurait déjà coulé non ?
je me suis dit que je n’étais pas le seul à voir découvert le site par ce blog : quelqu’un a t’il des infos ?
J’utilise ioupsi-joke.com pour publier sur chiot-et-chaton.fr depuis 2023. J’ai eu des débuts compliqués, et clairement ça m’a énervé de ne pas avoir de retour ! puis j’ai compris 2 trucs ( ça a pas été immédiat 🙁 , mais je suis genre « j’aime bien comprendre ») : j’ai constaté que mon évaluation (les étoiles) monte quand je renseigne scrupuleusement mon espace “Mon élevage” et lorsque je remplis vraiment “Mes animaux / Mes annonces” (informations non obligatoires comprises). Et finalement ça a fini par démarrer : j’ai des contacts réguliers grâce au site. Je pense qu’il faut aussi jouer franc-jeu avec la plateforme et tenir une présence continue sur le site (toutes les portées, pas juste “pour voir”).
@Marc je comprends, j’ai râlé pareil. J’ai progressé quand j’ai regardé ce qui se passait. J’ai alors épluché le site ioupsi-joke.com (là où on s’inscrit). en fait il y a pas mal d’explications. C’est assez touffu. Et puis j’ai compris : il faut obtenir le statut “recommandé par I&J”. Quand je l’ai décroché (pas compliqué, et surtoutr gratuit contrairement aux autres sites où tu es obligé de payer pour être mis en avant !), j’ai vu un vrai changement : logo “recommandé”, meilleure mise en avant dans les listes, et surtout accès au téléphone des adoptants qui m’écrivent.
Oui la recommandation, c’est la base. Mais bon ça fait pas tout et ce n’est pas acquis à vie. A un moment je n’inscrivais plus mes portées sur le site… (plus le temps, parce que c’est vrai que c’est long) > j’ai perdu la recommandation au bout d’1 ou 2 mois environ. Moralité : sur ce site il y a intérêt de s’accrocher et de jouer le jeu (proposer la réservation sur chiot-et-chaton.fr quand le contact vient de là). Sinon, la mise en avant baisse, logiquement. Mais au début c’est vrai on a un peu l’impression de bosser pour rien (je crois que sur les premières portées que j’ai inscrites : nada > aucun retour)…
“jouer le jeu”, ok, mais payer une commission, je reste dubitatif. si je fais passer l’adoptant en direct, on est tous gagnants (moi surtout moi 😅) !
Il faut relativiser la commission… si tu listes les coûts de ce que tu devrais faire pour avoir le même résultat, il n’y a pas photo : site web, SEO, pub, « qualification » des adoptants, paiement CB sécurisé, etc. De ce que j’ai compris, la plateforme finance tout ça via la commission (pas vu de pub sur le site) qui est fixe et peut être intégrée au prix. Pour eux, c’est ce qui doit permettre de payer l’équipe, l’hébergement, le référencement, etc… En pratique : j’ai simplement ajouté la commission dans mon prix -problème réglé ^^ (bon OK des fois, je me dis que j’aurai pu gagner 60 € en plus 😉 . Mais au final quand j’accepte la réservation en ligne, je vois tout de suite la différence mes annonces sont bien plus visibles.
Je découvre le forum. Pour moi le site chiot-et-chaton.fr me renvoie assez peu de contacts mais vraiment j’apprécie le sérieux de la plateforme. Clairement on ne peut pas acheter sa visibilité sur ce site mais si vous êtes carrée au niveau réglementaire ça joue sur l’évaluation “éleveur de confiance”.
Sur la plateforme, plus vous fournissez d’infos à jour, plus l’évaluation s’améliore (c’est ça leur principe d’étoiles (1 à 5) qui évoluent dans le temps).
En plus j’avais bien regardé, les documents restent confidentiels : le site indique seulement quels éléments ont été fournis/validés – pas les pièces elles-mêmes.
Donc franchement je trouve que ça vaut le coup de faire des efforts. C’est en tout cas mon avis sur chiot-et-chaton.fr
Question bête : si je laisse un chaton en ligne “pour montrer l’élevage” même s’il n’est plus dispo, ça pose problème ? Et pour les photos, on met la portée en groupe, ça va plus vite, non ?
@Lina c’est contre-productif. Erreurs que j’ai commises au début :
“Faire de l’annonce un annuaire” > garder des animaux non disponibles = mauvais signal (si tu regardes dans les bonnes pratiques sur l’interface d’inscription ioupsi-joke.com, ça fait partie des « redflag »).
Pareil pour les photos de groupe sans identifier l’individu > c’est normalement interdit par Ioupsi & Joke (et puis en plus c’est pas efficace).
Copier-coller le même texte sur toutes les annonces > tu perds en pertinence et ton annonce est pas référencée par Google qui considère que c’est du contenu dupliqué.
Publier un seul animal “pour voir”, et épisodiquement > c’est clair que ça marche pas tout comme inscrire seulement les invendus (âgés)
Pour que ça marche, compléter à fond “Mon élevage”, réponds rapidement aux demandes de SMS, surtout soit patiente ! et enfin IMPORTANT quand arrive la première réservation sur la plateforme : accepte (n’essaie même pas de passer en direct, meilleur moyen de se faire griller)
Oui côté rédaction : évite le “copier-coller”. Le site récompense les annonces riches et originales. Regarde l’aiguille de score pendant la saisie (ça m’aide à viser haut). Et réponds vite aux messages : la messagerie interne est prise en compte dans la confiance globale que renvoie un élevage. Un bon truc à savoir : si tu ne réponds pas aux demandes de dispo par SMS, ton annonce est suspendue.
Au début j’avais pas trop compris, et je pestais de pas avoir de retour. En fait, mon annonce était suspendue depuis un bail parce que je n’avais pas répondu à la demande dispo.
ok mais zéro contact sur mes premières annonces, c’est dur. la recommandation je l’ai pas, du coup pas d’accès au téléphone des prospects, et j’ai l’impression d’être pénalisé.
Oui il faut réussir à montrer patte blanche. Sans “recommandation”, il y a des limites temporaires (pas de logo, coordonnées restreintes, accès téléphone non automatique). C’est voulu : la plateforme ne s’en cache pas après avoir observé beaucoup d’éleveurs dérailler en poussant à sortir de la plateforme (donc pas de réservation en ligne pour eux , pas de visibilité…). Dès que tu démontres que tu joues le jeu (accepter des réservations via le site), les limites sautent et tu récupères les mises en avant : logo, mise en avant, relais pubs, mini-site mieux exposé, accès téléphones. C’est une question de confiance partagée en fait. Oui je dirais qu’il faut réussir à rentrer dans le club ! Mais c’est vrai, c’est du boulot…
Salut tout le monde.
Je confirme. Pas facile de se faire une place sur ce site. Au début je publiais de temps en temps, parfois je suspendais et republiais sans vraie raison (juste parce que j’avais un « hypothétique » RDV 10 jours plus tard… qui finalement était annulé au dernier moment). J’écrivais des textes identiques pour tous les chiots (re-erreur). Résultat : peu de vues, aucun contact.
Ce que j’ai changé :
– toutes les portées en ligne, en continu,
– textes personnalisés par chiot en utilisant la base fournit automatiquement par le site qui est vraiment efficace si tu as bien complété tous les champs possibles au moment de l’inscription de tes portées ,
– photos attractive par individu,
– réponse sous 2 h max aux messages.
Et surtout : réservations acceptées sur la plateforme – et je demande aux gens de passer par le site quand ils me trouvent par là. Depuis, j’ai eu le logo “recommandé” et plus de visibilité.
Le site chiot-et-chaton.fr ne suffit pas pour vendre tous mes chiots, mais maintenant c’est 4 ou 5 chiots vendus tous les mois grâce au site.
Je ne regrette pas de m’être accroché au début.
Je suis pas trop à l’aise avec l’idée d’une réservation en ligne sans avoir vu la personne avant ou même, si je comprends bien, sans avoir pu échanger au téléphone avant. Si après discussion je ne le sens pas, je fais quoi ?
J’ai eu le cas. Tu gardes la main. Le site explique clairement qu’on peut échanger (voire rencontrer) après la réservation ; si ça ne convient pas, tu peux annuler. On est pas habituée mais c’est juste « une inversion de chronologie » (comme ils disent dans leur vidéo) : l’acompte filtre les “touristes”, et toi tu valides ensuite. L’objectif n’est pas de te forcer la main, mais de sécuriser la mise en relation.
Bon après je te cache pas que le site contrôle pour connaître la raison de l’annulation. Moi il m’ont envoyé un mail à ce sujet pour connaître mes motivations. J’ai répondu et au final ça n’a rien changé pour moi.
C’est sûr que si tu annules à plusieurs reprises, cela peut peut être poser problème.
ok… combien de temps pour que l’évaluation (étoiles) s’améliore après avoir envoyé mes docs ?
Sur ioupsi-joke.com, ils parlent d’une prise en compte sous 24 h pour les infos qui alimentent l’évaluation de base. Et elle évolue dans le temps selon ton usage du site chiot-et-chaton.fr (transparence, réactivité, réservations…).
Chez moi, j’ai vu un “palier” franchi le lendemain du téléchargement de mes docs, puis encore un bond après ma première réservation passée via la plateforme.
Mais en fait avec le recul, je m’aperçois que ce qui marche le mieux c’est d’inscrire régulièrement ses portées et d’avoir des chatons toujours en ligne… ce qui n’est pas forcément évident (ça dépend de la taille de l’élevage !).
En fait le site est sans doute plus adapté pour les éleveurs professionnels